
LONDRES (Reuters) – Le Groupe des sept pays riches s’est mis d’accord sur les principes devant régir l’utilisation transfrontalière des données et le commerce numérique, a déclaré la Grande-Bretagne dans ce qui a été décrit comme une percée qui pourrait libéraliser des centaines de milliards de dollars de commerce international.
La secrétaire britannique au commerce international, Anne-Marie Trevelyan, la représentante américaine au commerce, Katherine Tai, la représentante japonaise au commerce, et le président de la Commission des affaires étrangères, M. J. M. K. La secrétaire britannique au Commerce international Anne-Marie Trevelyan, la représentante américaine au Commerce Katherine Tai, le chef de délégation du ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie Kuroda Junichiro, le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio, le ministre fédéral allemand de l’Économie et de l’Énergie Peter Altmaier, le ministre français délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique Franck Riester, le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis et la ministre canadienne des Petites entreprises, de la Promotion des exportations et du Commerce international Mary Ng se rencontrent lors d’un sommet commercial du G7 à Mansion House, à Londres, en Grande-Bretagne, le 22 octobre 2021. REUTERS/Henry Nicholls/Pool
Les ministres du commerce du G7 ont conclu un accord lors d’une réunion à Londres vendredi.
L’accord définit un terrain d’entente entre les régimes de protection des données hautement réglementés utilisés dans les pays européens et l’approche plus ouverte des États-Unis.
« Nous nous opposons au protectionnisme numérique et à l’autoritarisme et nous avons adopté aujourd’hui les principes du G7 en matière de commerce numérique, qui guideront l’approche du G7 dans ce domaine », indique le communiqué publié par la Grande-Bretagne.
Le commerce numérique est défini de manière générale comme le commerce de biens et de services qui sont soit activés, soit fournis par voie numérique, ce qui englobe des activités allant de la distribution de films et de programmes télévisés aux services professionnels.
Pour la seule Grande-Bretagne, le commerce livré à distance représentait 326 milliards de livres (448,09 milliards de dollars) en 2019, soit un quart de l’ensemble de ses échanges, selon une étude gouvernementale des données officielles.
Mais les règles différentes régissant l’utilisation des données des clients peuvent créer des obstacles importants, en particulier pour les petites et moyennes entreprises pour lesquelles la conformité est compliquée et coûteuse.
L’accord conclu vendredi constitue une première étape dans la réduction de ces obstacles et pourrait déboucher sur un règlement commun du commerce numérique.
Les principes portent sur les marchés numériques ouverts, les flux de données transfrontaliers, les garanties pour les travailleurs, les consommateurs et les entreprises, les systèmes commerciaux numériques et la gouvernance mondiale équitable et inclusive, indique le communiqué.
« Nous devrions nous attaquer aux obstacles injustifiés aux flux de données transfrontaliers, tout en continuant à nous préoccuper de la vie privée, de la protection des données, de la protection des droits de propriété intellectuelle et de la sécurité », indique une annexe du document.
Un responsable britannique ayant connaissance de l’accord a déclaré : « Cet accord est une véritable percée qui est le résultat d’un travail diplomatique acharné.
« Nous dépendons tous chaque jour du commerce numérique, mais pendant des années, les règles du jeu au niveau mondial ont été un far west qui a rendu difficile pour les entreprises de saisir les immenses opportunités offertes. »
Le G7 comprend les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et le Canada.
(1 dollar = 0,7275 livre)