
En août et septembre derniers, YPARD était l’un des jurys du Concours mondial des jeunes innovateurs des télécommunications de l’UIT 2013, dans la section strong>Gaspillage d’eau et d’alimentation/strong>. Le concours vise à reconnaître les jeunes qui utilisent l’innovation technologique pour améliorer la réalité sociale de leurs communautés/strong> et à leur donner un coup de pouce dans leur activité.
Le concours a eu plusieurs phases. Premièrement, il s’agissait d’examiner les courtes propositions pour chaque projet et de fournir une rétroaction constructive pour améliorer la conception des projets. Ensuite, les candidats ont été invités à travailler sur leurs plans d’affaires (5000 mots) et à le soumettre pour la sélection finale. Les finalistes du concours ont été invités à une série de webinaires avant d’être invités à ITU Telecom World, une conférence de haut niveau et exposition à Bangkok, où ils présenteraient leurs innovations et leurs arguments aux investisseurs. C’est aussi là qu’ils ont reçu leur prix.
15 propositions ont été inscrites au concours sur la gestion du gaspillage d’aliments et d’eau, sur 600 soumissions. 9 candidats ont soumis leur plan d’affaires final. Les projets ont été très diversifiés, en mettant l’accent sur la distribution alimentaire pour plusieurs d’entre eux, par le biais de systèmes de vente au détail en ligne et, par exemple, par la liaison avec les restaurants. Il s’agissait aussi de la gestion des déchets de culture, d’un réfrigérateur intelligent, du partage en ligne de conseils sans déchets, de la briquette organique, des économies d’eau et d’énergie pour une agriculture responsable… Les propositions provenaient de différentes parties du monde : Mexique, Philippines, Zimbabwe, Indonésie, Chine, Azerbaïdjan, USA, Equateur, Botswana, Canada, Inde, Pays-Bas.
Nous avons aimé l’accent mis sur le manque de sensibilisation des gens au gaspillage alimentaire – qui, à notre avis, est un défi majeur pour le changement. Nous avons également apprécié ces projets fondés sur des activités communautaires, où les gens peuvent participer et en bénéficier. partager des conseils, former d’autres, etc. Nous avons particulièrement apprécié les projets innovants qui génèrent des revenus et qui pourraient donc être plus durables tout en donnant sa vraie valeur à la nourriture et à l’eau. Certains projets étaient très inspirants et nous pouvions sentir qu’ils étaient motivés par la passion pour le développement.
D’un point de vue général, nous aurions apprécié plus d’informations sur la façon dont certains projets rendaient les produits moins chers pour les consommateurs – certaines innovations ne semblaient pas très abordables. En outre, nous aurions apprécié des preuves sur la façon dont ces projets ont le potentiel de servir les plus pauvres et de contribuer ainsi à lutter contre la pauvreté et la faim – au-delà des considérations environnementales.
Certains projets ont montré une idée claire et réaliste de ce à quoi le projet ressemblerait concrètement tout au long de sa mise en œuvre. Certains plans d’affaires auraient pu présenter plus de renseignements généraux, surtout. Bien que différents intervenants aient été sollicités du gouvernement au secteur privé, il aurait été plus puissant de voir comment leur contribution était assurée. Nous nous serions attendus à recevoir plus de renseignements sur l’aspect budgétaire et financier, comme les éléments de suivi et d’évaluation pour évaluer l’impact des projets. Plus d’informations auraient été utiles sur la façon dont les utilisateurs finaux seraient approchés et comment ces projets seraient mis à l’échelle.
Et le gagnant est…
Le gagnant ou la section de gaspillage de nourriture et d’eau est…. strong>SalvageHub/strong> strong>représenté par Oscar Ekponimo du Nigeria – une plateforme web et mobile pour réduire le gaspillage alimentaire au niveau individuel et au niveau du commerce de détail/strong>.
Nous suggérions également qu’ils essaient le crowdfund pour le démarrage au lieu d’engager leurs propres ressources. J’avais exprimé ma préoccupation quant à la façon de veiller à ce que ce projet alimente la poursuite du développement. c.‑à‑d. un enfant de la rue nourri est un enfant de la rue habilité à lutter contre son état de pauvreté. Je me demandais s’ils pouvaient imaginer un partenariat qui permettrait de mettre leur projet dans une perspective plus holistique. Le partenaire effectuerait le suivi sur l’accompagnement des enfants de la rue (dans ce contexte) pour le renforcement des capacités (ou autrement). Dans l’ensemble, c’était un projet bien pensé, nous pouvions ressentir une grande énergie et un effort manifeste pour prendre en considération les commentaires du jury. Nous souhaitons à Oscar et à son équipe la meilleure des chances avec ce projet